Ceux qui me connaissent le savent, je suis partisan d’une gestion intransigeante de la qualité sur le Web, et suis donc — comme souvent dans ce cas — un grand fan du cycle de conférences Paris Web qui a lieu tous les ans en octobre à Paris. C’est l’occasion d’y faire un état des lieux des meilleurs pratiques, d’attraper un rhume, de découvrir de nouvelles techniques, de profiter des joies du métro, ou de rafraîchir ses connaissances (au propre comme au figuré). Surtout, c’est l’occasion d’échanger avec d’autres passionnés de la profession autour de breuvages houblonnés le soir venu en refaisant le Web jusqu’à plus d’heure ni soif.
Mais voila, Paris, c’est loin. Et Paris, ça a tendance à un peu trop vouloir centraliser tout ce qui remue à mon goût. Je m’en rends forcément mieux compte depuis que j’ai déménagé à Montpellier il y a un an et demi (fichtre comme le temps passe). Et surtout, je constate que la région dans laquelle je vis est immensément riche de passion et de compétences autour de ce noble medium qui est le nôtre. Des gens bien, un peu partout autour de moi, qui n’ont pas toujours la possibilité de se déplacer jusqu’à la capitale, de s’y loger, de s’y nourrir, de s’y acheter le nombre d’écharpes nécessaires pour survivre, etc.
Aussi, durant le trajet en voiture qui nous conduisait au dernier Paris Web moi et mes compagnons de route, nous avons une idée assez folle : organiser un évènement du même type que Paris Web, mais dans le sud. C’est à dire plus proche de nous géographiquement et assurant une meilleure compatibilité fainéantique et calorifère. Ainsi naquit l’idée d’un SubWeb.
Après quelques tergiversations, tâtonnements, études de terrain et autres défrichements des sols argileux du Gard, nous avons fixé la date et le lieu de la première édition de SubWeb qui se tiendra donc le vendredi 27 mai 2011, à l’École des Mines d’Alès de Nîmes.
À toutes fins utiles et pour éviter d’éventuelles déconvenues, il est cependant important de noter que SudWeb ne sera pas un Paris Web transposé plus au sud. Personnellement, j’ai toujours considéré un peu dommage de ne se focaliser que sur l’aspect frontend du Web — certes plein d’enjeux à ne surtout pas négliger — alors que d’autres aspects majeurs, bien que moins visibles des utilisateurs, méritent tout autant notre attention :
- les aspects backend : architecture technique, hébergement, plateformes, langages, serveur, etc. ;
- les aspects et enjeux méthodologiques de la gestion technique — voire commerciale — d’un projet Web ;
- les valeurs métier liées au Web et la production de valeur ajoutée d’un point de vue humain et non plus uniquement mercantile ;
- les aspects métier à proprement parler, et les enjeux qui accompagnent le changement dans les pratiques et les usages associés au Web.
Tout un programme ! En parlant de programme, un appel à conférence est lancé jusqu’au 7 février inclus, et n’attend que votre proposition d’intervention si vous souhaitez aussi partager un bon moment et votre expérience de faiseur de Web.
Le processus d’inscription, les tarifs et modalités, quand à eux, vous seront communiqués dès que les conditions normales de température et de pression seront optimales, stay tuned ;-)
EDIT : Les inscriptions sont désormais ouvertes, et les tarifs connus :
- 135 € pour la journée, repas inclus
- 15 € supplémentaires vous seront demandés si vous désirez participez à la soirée communautaire le soir même
Si vous êtes chômeur ou étudiant, Akei a le plaisir de sponsoriser votre place et prend en charge 45€ sur le prix du ticket d’entrée pour la journée de conférence, ramenant le prix à 90 € au lieu de 135 €.
Enfin, sachez qu’un financement du prix du ticket d’entrée est possible dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF).
Ne tardez pas pour commander votre place en ligne, la clôture des inscriptions est prévue pour le 2 mai.